Comment valoriser et entretenir le végétal dans le bourg 

concept

Afin de réduire la charge de travail des employés communaux, de réduire les coûts d’essence et de limiter l’impact sur la biodiversité, le maire délégué d’Urou pousse pour une réduction des zones enherbées tondues.

Étant donné l’habitude des habitants de voir toutes les surfaces en herbes coupées pour ne jamais dépasser quelques centimètres, il a été nécessaire de progresser par étapes, sous peine de protestations…

Cette absence de coupe, qui s’applique aussi aux haies, permet aux oiseaux de nidifier, aux insectes d’assurer une pollinisation et à l’herbe de se régénérer en produisant des fleurs et des graines.

Pour des zones non-coupées, elles sont fauchées au tracteur par un agriculteur à la fin de l’été. Tout au long de la période de pousse, les agents veillent à l’absence de chardons.

Pour montrer que les zones ne sont pas « abandonnées », les agents coupent autour des arbres et des obstacles, apportant un aspect paysager.

La commune teste en ce moment différents types d’herbe pour identifier lesquelles demandent le moins d’entretien.

Il y a bien-sûr des habitants qui se plaignent que la commune « n’est pas entretenue », mais le maire délégué estime qu’il est nécessaire d’en passer par là, et que le contexte légal et économique va forcer les communes à s’adapter à une gestion différenciée des espaces verts.